Appropriation sociale ou appropriation collective, autogestion, que voulons nous dire ?

La période politique est marquée par un patronat qui est dans une offensive ouverte contre les acquis du salariat. Face à cela, le mouvement social n’a pas encore trouver les capacités d’amorcer une contre-offensive, et reste souvent sur le terrain de la défensive ce qui le conduit à cumuler plus d’échecs que de victoires. Nous pensons qu’une des raisons de cette situation est l’absence de perspective d’un au-delà du capitalisme.

Contester le droit de propriété au nom du droit à l’activité prend des formes différentes. Certains réclament la nationalisation, d’autres cherchent le moyen de s’engager dans la voie coopérative…

Un passé récent nous a montré que l’étatisation ne débouche ni sur une appropriation réellement collective ni sur l’émancipation. La mise en coopérative limite la plupart du temps son ambition à un « périmètre local » sans afficher une volonté de contribuer à la transformation globale de la société.

Comment poser la question de l’appropriation collective comme une condition essentielle de l’émancipation humaine et mettre cette question au centre des débats et des luttes sociales et politiques?

Ensemble ! 35 vous invite à débattre avec Benoit Borrits auteur du livre Coopératives contre capitalisme

le vendredi 29 janvier à 18h

au café le Panama
28 rue Bigot de Préameneu
à Rennes

Cette soirée de travail pourra être l’occasion de démarrer une série d’initiatives autour de l’appropriation sociale